Vous avez repéré des signes d’infestations évidents qui indiquent la présence de puces dans votre maison ou votre appartement ? Votre animal se gratte ou vos propres jambes arborent plusieurs piqûres et boutons rouges ? Vous êtes très certainement infesté. Mais saviez-vous qu’il existe plusieurs types de puces qui peuvent élire domicile dans votre logement ? Et comment savoir quelles espèces de puces ont envahi votre habitation ou ont infesté votre animal domestique ? Viginuisible vous apporte les réponses.

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Combien d’espèces de puces différentes existe-t-il ?  

Les puces constituent l’ordre des siphonaptères, ou Siphonaptera en latin. Elles sont présentes dans le monde depuis l’époque primitive et auraient même parasité certains dinosaures ! Autant vous dire que les puces ne sont pas un nouveau fléau, mais qu’elles importunent les hommes et les animaux depuis des siècles.  

Dans le monde, on recense environ 2500 espèces de puces. En Europe, on compte bien évidemment moins d’espèces de parasites. En effet, le genre d’espèces de puces que l’on retrouve le plus sur nos animaux domestiques, sur le bétail, voire même sur notre propre corps est drastiquement plus faible. 

En France, les espèces de puces les plus courantes que l’on croise sont :

  • La puce du chat.
  • La puce du chien.
  • La puce du poulet.
  • La puce du hérisson.
  • Et la puce de l’homme.

Mais quelle espèce de puces rencontre-t-on le plus en France ? Et les puces des autres mammifères peuvent-ils également infester l’homme ? Découvrez-en un peu plus sur les différentes espèces de siphonaptères.

La puce du chat ou puce de parquet

La puce du chat, de son nom scientifique Ctenocephalides felis, est également appelée puce de parquet ou puce de plancher. Ces deux derniers surnoms lui ont été donnés car elle se loge dans le parquet en attendant de trouver son prochain hôte. La puce du chat n’infeste pas que les félidés. En effet, c’est une espèce de puces ubiquiste que l’on rencontre le plus souvent sur nos animaux domestiques en France, mais également sur les humains ou le bétail. Plus précisément, c’est même le genre de puces que l’on retrouve le plus sur nos animaux de compagnie et animaux d’élevage français. On estime que c’est le genre de puces qui est retrouvé dans 9 cas sur 10, soit à 90 % sur les mammifères. Leur taille adulte est estimée à environ 3 mm.

À savoir : la puce du chat ne peut pas parfaire son développement si elle ne se nourrit que de sang humain. Il faudra donc obligatoirement qu’elle trouve un hôte animal lors de sa croissance.

La puce du chien ou Ctenocephalides canis.

La puce du chien, de son nom latin Ctenocephalides canis, est une espèce de puce que l’on rencontre beaucoup moins souvent que la puce du chat. Les puces du chien s’en prennent le plus souvent aux canidés et se nichent dans leurs panières ou leurs couvertures, voire même dans les jardins. Elles peuvent cependant également être amenées à attaquer les humains ou les autres animaux domestiques. Leur taille adulte varie de 1 à 4 mm.

La puce de l’homme ou Pulex irritans.

La puce de l’homme, de son nom scientifique Pulex irritans, est une puce que l’on retrouve chez l’humain, mais également sur les animaux domestiques. La grosse différence avec les autres espèces de puces est que cette puce attaque en premier lieu la peau des humains, puis en second lieu ses chiens ou ses chats. Leur présence devient cependant de plus en plus rare en Europe et les humains sont désormais beaucoup plus infestés par les puces du chat ou encore les puces du chien. Leur taille adulte varie de 1 à 3 mm. 

La puce du poulet ou Ceratophyllus gallinae

La puce du poulet, de son nom scientique Ceratophyllus gallinae, est souvent confondue à tort avec la puce des oiseaux, de son nom latin Dasypsyllus gallinulae . On retrouve la puce du poulet dans les poulaillers dès lors qu’elles peuvent y trouver quelques volailles. Les puces des oiseaux peuvent également s’en prendre aux volailles puisqu’elles attaquent toutes sortes d’oiseaux. La taille adulte des puces de poulet peut aller de 2mm à 7,5 mm. C’est donc l’espèce de puces la plus grande que vous pourrez croiser dans nos régions françaises. Les femelles et mâles sont très productifs. Ce type de puces prolifère donc très rapidement et leur nombre peut être difficile à contrôler après plusieurs jours d’infestation. 

La puce du hérisson ou Archeopsylla erinace.

La puce du hérisson, également appelée Archeopsylla erinace dans le langage scientifique, infeste principalement le hérisson. Les puces du hérisson grouillent souvent en nombre sur le corps des hérissons. Elles peuvent cependant être ramenées dans la maison par les chiens et les chats, lorsque le pelage de ces derniers entre en contact avec dans les jardins. Les puces s’accrochent alors aux mammifères à l’aide de leurs pattes puissantes. Leur taille adulte varie de 2 à 5 mm.

Vous trouverez également d’autres espèces de puces différentes qui infestent d’autres mammifères comme les rongeurs, les rats, les taupes ou encore les lapins.

Les points communs des différentes espèces de puces

Parmi toutes les similitudes que l’on retrouve chez chacune de ces espèces de puces, nous retrouvons déjà leur cycle biologique qui reste le même : œuf, larve de puce, cocon, nymphe puis forme adulte. Le seul point qui diffère d’une espèce de puces à l’autre est le temps de développement pour chacun d’eux entre chaque phase de croissance. Pour atteindre le stade d’adulte, il peut varier de seulement quelques semaines à plusieurs mois selon l’espèce de puce concernée. Mais leur développement variera également en fonction des conditions plus ou moins favorables à leur croissance comme le taux d’humidité, l’accès facilité à la nourriture ou encore la chaleur. La durée de vie de chacune des espèces de puces varie également d’une espèce à l’autre. 

Les puces sont des insectes hématophages, qui se nourrissent de sang de mammifères. Elles repèrent leur proie grâce :

  • Aux vibrations émises par les mouvements des mammifères.
  • À la chaleur et au dioxyde de carbone dégagés par les corps humains ou animaux. 
  • Aux bruits qui les attirent.

Les larves quant à elles ne se nourriront pas de sang avant l’âge adulte. En attendant, elles se délecteront de déjections, de matières provenant d’organismes vivants et de petites parcelles de sang séché.

Les puces sont également toutes vectrices de maladies plus ou moins graves comme la peste, de virus, bactéries et de parasites comme le ténia du chien. Il faut donc éradiquer la présence de puces dans votre environnement et sur votre animal de compagnie dès que possible. Pour cela, employez des traitements anti-puces efficaces dans votre logement et traitez votre animal de compagnie régulièrement. Vous pouvez lire notre guide complet pour se débarrasser des puces afin d’adopter une stratégie de lutte efficace contre ce type de parasite.